La danse…
Sujet qui est cher à mon coeur car j’ai commencé la danse classique à l’âge de 7 ans. Et je ne me suis jamais arrêtée depuis. Très rapidement, la passion a pris le dessus sur le simple loisir. Et cette passion s’est même transformée en rêve: celui de devenir danseuse. Certes, c’est le rêve de beaucoup de petites filles. Mais j’étais réellement prête à aller jusqu’au bout. À l’âge de 12 ans environ, je suis passée de 3h de danse par semaine à 9h. Je ne voulais faire que ça. Rien n’était comparable à la sensation que je ressentais quand je dansais. Un sentiment de légèreté, de liberté et de force incroyable. La danse, c’était ma bulle, mon échappatoire, mon oxygène. Je vivais totalement pour elle.
Malheureusement, la dure réalité m’a rattrapée. Je me réveille un matin avec une douleur au genou qui me fait pleurer. Les médecins ont mis du temps à comprendre ce qui m’arrivait. Et puis un jour, le diagnostique tombe. Un spécialiste prononce un mot qui m’était alors inconnu mais avec lequel j’ai dû apprendre à vivre car il a rapidement fait partie de mon quotidien. La maladie d’Osgood-Schlatter, une maladie provoquée par des microtraumatismes au niveau du cartilage de croissance du genou le plus souvent lors d’une pratique sportive intensive. Pour guérir, il n’y a qu’une seule solution: l’arrêt complet de toute activité sportive.
Je pense qu’il n’y a rien de pire que cela: devoir arrêter de faire ce que nous aimons le plus au monde. J’ai été forcée d’arrêter la danse pendant un peu plus d’un an pour atteindre une guérison totale. C’était une période de vide intense. Il n’y avait plus d’étincelle, plus d’éclat. Je ne dansais plus, je ne volais plus, je ne vivais plus. « Je danse pour vivre et je vis pour danser ». C’est ce que je me répétais sans cesse.
Après cette période d’arrêt, j’ai repris la danse progressivement. Ce serait trop long à expliquer mais, pour des raisons autant physiques que personnelles, j’ai abandonné l’idée d’en faire ma vie. Je ne le regrette pas. Je sais que, d’un point de vue moral, je n’aurais pas supporté l’idée d’aller plus loin. C’est un milieu extrêmement difficile. La danse m’a rendue heureuse mais combien de fois elle m’a fait pleurer.
Aujourd’hui, je continue de danser. Parce qu’elle continue de me faire vibrer. Elle ne représente peut-être pas toute ma vie entière. Mais je souhaite tout de même qu’elle en fasse toujours partie. J’ai compris que, pour continuer à l’aimer autant, il fallait que j’en reste la. Et, aujourd’hui, la danse me rend toujours heureuse. Je ne m’arrêterai de danser pour rien au monde. Elle représente plus que jamais ma bulle, mon échappatoire, mon oxygène.
Tout ce blabla pour vous présenter les deux projets photographiques que j’ai eu l’occasion de faire récemment autour du milieu de la danse. L’un, avec Mikaël, que je vous avais déjà présenté lors de mon précédent article intitulé « Entre mode et architecture ». L’autre, avec Armelle, avec qui je collaborais pour la première fois. Et ce ne sera sans doute pas la dernière 😉
J’espère que les photos vous plairont, n’hésitez pas à nous dire ce que vous en pensez !
Les photos de Mikaël
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Les photos d’Armelle
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Le titre « Entrons dans la danse » est le titre que j’avais choisi quand j’avais 12 ans pour mon blog skyrock à propos de la danse. Je vous mets au défi de le retrouver (il existe encore !).